La Légende de l’Ombre : La Prison Sans Lieu
Chapitre 3 / ?
Chapitre 4 : Une Première Exploration
Lorsque L’Ombre passa la porte d’entrée de la Prison Sans Lieu , une lumière crue et artificielle le submergea , le forçant à plisser les yeux . La température ambiante était étrangement basse , comme si l’air avait été filtré de toute chaleur humaine . Devant lui s’étendait une vaste salle métallique , froide et fonctionnelle , où résonnaient des échos sourds de pas .
Des gardiens en combinaison grise , le visage impassible , se déplaçaient en silence , certains tenant des tablettes électroniques , d’autres escortant des drones sphériques qui glissaient doucement à travers les airs . L’environnement semblait délibérément conçu pour désorienter . Il n’y avait ni fenêtres , ni horloges , ni aucun repère visuel suggérant où , ou même quand , ils se trouvaient .
L'accueil glacial
Un superviseur s’approcha de lui avec une démarche mécanique . C’était un homme grand , au regard vide et à la voix monotone .
Il tendit un uniforme à L’Ombre sans un mot et pointa du doigt une porte marquée "Installation". À l’intérieur, une machine scanna son corps entier. Une voix synthétique lui ordonna de lever les bras, de pivoter, puis de rester immobile pendant qu’un badge était imprimé avec son identification temporaire : Henslow, Victor - Gardien N°4581.
Le badge fut attaché magnétiquement à sa combinaison , et une voix sans émotion lui expliqua les règles principales :
Zone verte : accès autorisé pour les gardiens de premier niveau .
Zone jaune : accès limité aux superviseurs .
Zone rouge : interdiction absolue .
Intrusion entraînera la neutralisation immédiate .
"Neutralisation immédiate". Ces mots résonnèrent dans l’esprit de L’Ombre, qui savait qu’une erreur serait fatale. Il inclina la tête pour signifier son obéissance et sortit rejoindre les autres gardiens. Il ne pouvait pas se permettre de paraître différent.
Le dédale métallique
Dès ses premiers pas dans la prison, L’Ombre comprit qu’il entrait dans un lieu totalement inhumain. Les couloirs semblaient s’étendre à l’infini, chaque mur en acier poli reflétant faiblement les lumières artificielles blanches. Les plafonds, hauts de plusieurs mètres, étaient ponctués de systèmes de surveillance automatisés. Il remarqua que les caméras suivaient ses mouvements avec une précision presque agressive.
À chaque intersection, des portes coulissantes s’ouvraient et se fermaient avec des sifflements aigus. Elles ne révélaient que davantage de couloirs identiques, créant une impression de labyrinthe parfait.
L’air avait une odeur stérile, presque chimique, dépourvue de toute trace d’humanité. Chaque pas sur le sol métallique produisait un bruit sourd, qui semblait absorbé par l’environnement.
Les détenus : des ombres oubliées
Lorsqu’il atteignit la première zone de surveillance des cellules, L’Ombre fut frappé par le silence. Pas un cri, pas un murmure, pas un soupir. Les cellules étaient des cubes de métal, parfaitement hermétiques, alignés de chaque côté des couloirs. Une petite fenêtre renforcée permettait aux gardiens de jeter un coup d'œil à l'intérieur.
L’Ombre, curieux mais prudent, s’arrêta devant une cellule marquée B-17. Il activa discrètement la fenêtre de visualisation. À l’intérieur, un homme se tenait immobile, le regard fixe, ses yeux rougis par une lumière constante. Ses lèvres bougeaient légèrement, comme s’il murmurait des mots à lui-même, mais aucun son ne passait à travers la paroi insonorisée.
Chaque cellule qu’il inspecta raconta une histoire différente mais terrifiante :
Un vieillard agité, grattant frénétiquement les murs avec ses ongles.
Un jeune homme immobile, qui semblait suivre du regard quelque chose qu’il était seul à voir.
Un individu aux yeux étrangement lumineux, qui souriait d’un air dérangeant malgré son isolement.
L’Ombre comprit rapidement que les détenus n’étaient pas tous des criminels ordinaires. Certains semblaient… différents, comme si leur esprit ou leur corps avait été altéré.
Les drones et les routines
Pendant ses rondes, L’Ombre fit également face à la présence incessante des drones. Ces machines sphériques, dotées d’une série d’objectifs et de capteurs, patrouillaient les couloirs avec une régularité militaire. Parfois, elles s’arrêtaient brusquement pour scanner un gardien ou inspecter un mur, émettant un léger bourdonnement électrique.
Les gardiens, eux, semblaient parfaitement conditionnés. Ils ne parlaient jamais entre eux, exécutant leurs tâches avec une précision presque robotique. L’Ombre se força à imiter leur comportement, marchant avec une posture rigide, gardant son visage neutre. Il savait que le moindre faux mouvement pourrait éveiller des soupçons.
La salle des archives : un premier indice
Lors de l’une de ses rondes, il fut affecté à la surveillance d’une porte marquée Archives des Détenus – Accès Restreint. Pendant que son coéquipier gardien s’absenta pour un appel d’urgence, L’Ombre profita de l’occasion pour entrer.
La salle était remplie de terminaux holographiques affichant des données codées. Sur un écran, il aperçut une liste de détenus avec des annotations troublantes :
Dossier 287-K : Émission d’ondes inconnues. Sujet en quarantaine.
Dossier 412-Z : Tentative de fusion corporelle avec sujet 413-Z. Test en cours.
Dossier 312-A : Résistance inhabituelle aux lois de la physique. Limite encore non identifiée.
Les descriptions ne faisaient aucun sens. Certaines données semblaient même contredire les lois naturelles. Mais avant qu’il ne puisse en lire davantage, un signal retentit dans la salle, l’obligeant à quitter précipitamment les lieux.
Un malaise oppressant
En regagnant les couloirs, L’Ombre sentit une tension grandissante. Ce lieu était une machine parfaite, mais profondément malsaine. Les détenus n’étaient pas seulement oubliés : ils étaient expérimentés, étudiés, déformés. Il se demanda combien d’entre eux étaient encore humains, et combien avaient perdu leur identité pour devenir des cobayes d’un projet incompréhensible.
La première exploration de L’Ombre laissa en lui une impression indélébile : il n’était pas simplement dans une prison. Il était dans un laboratoire, une expérience en soi.
Ce n’était que le début de sa quête pour découvrir les secrets enfouis dans ce lieu impossible.
The Legend of the Shadow: The Prison Without Place
Chapter 3 / ?
Chapter 4: A First Exploration
When the Shadow crossed the entrance of the Prison Without Place, a harsh, artificial light overwhelmed him, forcing him to squint. The ambient temperature was eerily low, as if the air had been stripped of all human warmth. Before him stretched a vast, metallic hall—cold and utilitarian—where muffled echoes of footsteps reverberated.
Guards in gray uniforms, their faces devoid of expression, moved silently. Some held electronic tablets, while others escorted spherical drones gliding smoothly through the air. The environment seemed purposefully designed to disorient. There were no windows, no clocks, and no visual cues suggesting where—or even when—they were.
The Frosty Welcome
A supervisor approached with a mechanical gait. He was a tall man with a vacant stare and a monotone voice.
Without a word, he handed the Shadow a uniform and pointed toward a door labeled “Installation.” Inside, a machine scanned his entire body. A synthetic voice instructed him to raise his arms, turn, and remain still while a badge was printed with his temporary identification: Henslow, Victor - Guard No. 4581.
The badge was magnetically affixed to his uniform, and an emotionless voice outlined the primary rules:
Green Zone: Access granted for first-level guards.
Yellow Zone: Limited access for supervisors.
Red Zone: Strictly forbidden.
“Immediate neutralization” would result from any intrusion.
Those words resonated in the Shadow’s mind, a chilling reminder of how fatal a mistake could be. He inclined his head in compliance and joined the other guards. He couldn’t afford to seem different.
The Metallic Maze
From his first steps into the prison, the Shadow realized he was entering a completely inhuman place. The corridors seemed endless, with polished steel walls faintly reflecting the harsh white artificial lights. The ceilings, several meters high, were dotted with automated surveillance systems. He noticed the cameras tracking his movements with an almost aggressive precision.
At every intersection, sliding doors opened and closed with sharp hisses, revealing yet more identical corridors, creating the impression of a perfect labyrinth.
The air carried a sterile, almost chemical odor, devoid of any trace of humanity. Each step on the metallic floor produced a dull sound, absorbed by the oppressive environment.
The Prisoners: Forgotten Shadows
When he reached the first surveillance zone for the cells, the Shadow was struck by the silence. No screams, no murmurs, not even a sigh. The cells were metal cubes, perfectly sealed, aligned along both sides of the corridors. A small reinforced window allowed guards to peer inside.
Curious but cautious, the Shadow paused in front of a cell marked B-17 and discreetly activated the viewing window. Inside, a man stood motionless, his gaze fixed, his eyes reddened by the constant light. His lips moved slightly, as if whispering to himself, but no sound passed through the soundproof walls.
Each cell he inspected told a different yet equally horrifying story:
An agitated old man scratching frantically at the walls with his nails.
A young man standing still, his eyes following something only he could see.
An individual with eerily luminous eyes, smiling unsettlingly despite his isolation.
The Shadow quickly realized that these prisoners weren’t ordinary criminals. Some seemed... different, as if their minds or bodies had been altered.
The Drones and the Routines
During his rounds, the Shadow encountered the relentless presence of drones. These spherical machines, equipped with a series of lenses and sensors, patrolled the corridors with military regularity. Occasionally, they stopped abruptly to scan a guard or inspect a wall, emitting a faint electrical hum.
The guards themselves seemed perfectly conditioned. They never spoke to one another, performing their tasks with an almost robotic precision. The Shadow forced himself to mimic their behavior, walking with a rigid posture and maintaining a neutral expression. He knew that even the slightest deviation could arouse suspicion.
The Archives Room: A First Clue
During one of his rounds, he was assigned to guard a door labeled Prisoner Archives – Restricted Access. When his fellow guard stepped away for an emergency call, the Shadow seized the opportunity to slip inside.
The room was filled with holographic terminals displaying coded data. On one screen, he glimpsed a list of prisoners with troubling annotations:
File 287-K: Emitting unknown waves. Subject in quarantine.
File 412-Z: Attempted bodily fusion with Subject 413-Z. Testing ongoing.
File 312-A: Unusual resistance to physical laws. Limits yet unidentified.
The descriptions defied logic. Some data even seemed to contradict natural laws. But before he could read further, an alarm sounded in the room, forcing him to leave hastily.
An Oppressive Unease
As he returned to the corridors, the Shadow felt an intensifying tension. This place wasn’t just a prison; it was a perfect machine, but one deeply sick. The prisoners weren’t merely forgotten—they were being experimented on, studied, and warped. He wondered how many of them were still human and how many had lost their identities to become test subjects for an incomprehensible project.
The Shadow’s first exploration left an indelible impression: he wasn’t just in a prison. He was in a laboratory, an experiment in itself.
This was only the beginning of his quest to uncover the buried secrets of this impossible place.
14 PARCIPANTS
1.23 SECRET ALL
@itharagaian
@logen9f
@servelle
@tokutaro22
@pepetoken ( SECRET + )
@ironshield ( SECRET + )
@sgcurate ( SECRET + )
@lumpiadobo
@kenny-crane
@vaynard.fun
@ironshield.pepe
@manuvert ( SECRET + )
@hatdogsensei
@anonyvoter
Your points for Christmas
Nom | Points SECRET+ | Pourcentage (%) | Répartition (SECRET+) |
---|---|---|---|
@ironshield | 4.5 | 9.18% | 19.1 ≈ 19 |
@ironshield.pepe | 1.5 | 3.06% | 6.4 ≈ 6 |
@itharagaian | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@logen9f | 4 | 8.16% | 17.0 ≈ 17 |
@lumpiadobo | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@manuvert | 5.5 | 11.22% | 23.3 ≈ 23 |
@servelle | 5 | 10.20% | 21.2 ≈ 21 |
@sgcurate | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@tokutaro22 | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@anonyvoter | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@vaynard.fun | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@hatdogsensei | 3 | 6.12% | 12.7 ≈ 13 |
@kenny-crane | 2 | 4.08% | 8.5 ≈ 9 |
@pepetrader | 1 | 2.04% | 4.2 ≈ 4 |
@pepetoken | 4 | 8.16% | 17.0 ≈ 17 |