Chapitre 4 : La Planète-Béton
Frost émerge du portail dans un fracas sourd, et un monde dystopique s’étend devant lui, à perte de vue. La planète n’est qu’une immense mégapole faite de tours de béton s’élevant jusqu’’aux cieux obscurcis par une brume grisâtre. Aucun signe de verdure, pas un arbre, pas une seule étendue d’eau naturelle à l’horizon. Ici, tout est artificiel, une société à bout de souffle où les humains se battent pour leur survie au milieu d'un chaos étrangement ordonné.
Un vent froid chargé d’une odeur métallique balaye les rues encombrées de débris. Frost avance lentement, ses sens en alerte. Il remarque rapidement l’état pitoyable des habitants : des visages creusés par la faim, des corps frémissants sous des vêtements faits de lambeaux de plastique et de tissu synthétique. Certains portent des masques rudimentaires pour filtrer l’air vicié, d’autres se traînent, trop faibles pour marcher droit.
L’oxygène marchandisé
Les enseignes lumineuses des gratte-ciel dégagent une lumière artificielle et agressive, vantant les mérites d’une entreprise nommée "Aerosynth Corp." – le monopole mondial de l’oxygène. Ici, respirer est un luxe, et ceux qui ne peuvent pas payer le prix exorbitant finissent par suffoquer lentement. De grands distributeurs automatiques crachent des bouteilles d’oxygène compressé, pendant que des files interminables de citoyens faméliques attendent pour obtenir leurs maigres rations.
Frost observe une mère et son enfant dans la foule. La femme tient fermement une bouteille contre elle tandis que son enfant tousse violemment. Ses yeux suppliants se tournent vers un garde lourdement armé qui surveille la distribution. Mais ce dernier la repousse d’un geste brusque.
— Pitié… murmure-t-elle. Une seule bouteille de plus…
— Pas sans crédit ! grogne le garde. Dégage ou je te fais sortir à coups de matraque.
Frost serre les poings mais garde le silence. Il sait qu’intervenir maintenant serait futile. Cependant, il décide de suivre cette mère pour comprendre comment ces gens survivent dans un tel enfer.
La nourriture des insectes
Elle le mène dans un quartier sombre et étouffant, où les égouts débordent et où des enfants fouillent les déchets pour trouver des restes comestibles. Frost aperçoit un marché improvisé sous un pont : des cages remplies d’insectes grouillent, émettant un bruissement incessant. Les éleveurs proposent des "steaks d’insectes" à base de criquets broyés, des soupes de larves, et des barres protéinées fabriquées à partir de cafards.
Un éleveur interpelle la foule avec un enthousiasme forcé :
— Approchez ! Nos criquets sont riches en protéines, parfaits pour vos enfants ! Et pour ceux qui veulent une touche de luxe, nous avons des tarentules grillées !
Frost se tourne vers la mère, qui troque sa bouteille vide contre un petit sac de criquets séchés. Elle évite son regard, honteuse. Mais Frost ne la juge pas. Il comprend que ce monde ne laisse aucun choix.
L’eau rouge
Dans ce chaos, une révélation encore plus sombre frappe Frost. Il observe un groupe d’hommes transportant des fûts vers une usine rudimentaire. Curieux, il les suit discrètement et découvre l’horrible vérité : l’eau potable a disparu depuis des décennies. Pour survivre, les humains ont appris à distiller du sang animal pour extraire un substitut d’eau. Cette "eau rouge" est ensuite utilisée pour irriguer des plantes génétiquement modifiées, destinées à nourrir les élevages d’insectes.
Dans l’usine, Frost observe des ouvriers pomper du sang à partir de carcasses suspendues, pendant que des machines s’activent pour en extraire chaque goutte. L’odeur est insupportable, et la vision de ce cycle morbide lui donne la nausée. Mais ce qui le hante le plus, ce sont les expressions des ouvriers : des visages vides, sans âme, comme s’ils avaient accepté leur sort depuis longtemps.
Un monde à bout de souffle
Alors qu’il s’enfonce davantage dans cette jungle urbaine, Frost réalise que ce monde n’est pas seulement surpeuplé ; il est épuisé. Chaque aspect de la vie quotidienne est un combat pour accéder à des ressources essentielles, mais il n’y a plus d’espoir, plus de rêve d’un avenir meilleur. Ceux qui survivent ici le font uniquement par instinct, sans but ni aspiration.
Au sommet d’une tour abandonnée, Frost contemple la ville-planète dans toute son horreur. Les autoroutes suspendues bourdonnent d’activité, les machines émettent un grondement constant, et le ciel est étouffé par des nuages artificiels. Il sait qu’il ne peut pas réparer ce monde. Mais peut-être, il peut trouver un moyen d’en libérer certains.
Une étincelle d’espoir
Alors qu’il se prépare à quitter ce lieu d’enfer, Frost rencontre une petite fille qui lui tend un objet étrange : une fleur artificielle fabriquée avec des débris mécaniques. Ses yeux brillent d’une étincelle que Frost n’avait pas vue chez les autres.
— Pourquoi tu me donnes ça ? demande-t-il.
— Parce que vous êtes différent, murmure-t-elle. Vous pouvez peut-être nous aider.
Frost serre la fleur dans sa main, décidé à ne pas abandonner. Ce monde est en ruines, mais il reste peut-être une chance, aussi infime soit-elle, de rallumer une lueur d’espoir. Et avec cette pensée, il s’engage dans les ombres, prêt à affronter ce qui l’attend au prochain portail.
Chapter 4: The Concrete Planet
Frost emerges from the portal with a dull thud, stepping into a dystopian world that stretches endlessly before him. The planet is nothing but an immense megalopolis, its towering concrete structures reaching toward skies obscured by a grayish haze. No greenery in sight—not a single tree, nor a natural body of water. Here, everything is artificial, a society on the brink of collapse, where humans fight for survival amidst a strangely ordered chaos.
A cold wind, laden with a metallic scent, sweeps through streets cluttered with debris. Frost moves forward cautiously, his senses on high alert. He quickly notices the wretched state of the inhabitants: faces hollowed by hunger, bodies trembling under rags made of plastic and synthetic fabric. Some wear rudimentary masks to filter the tainted air, while others crawl, too weak to stand upright.
Oxygen for Sale
Neon signs on skyscrapers cast harsh, artificial light, advertising the merits of a company called "Aerosynth Corp."—the global oxygen monopoly. Here, breathing is a luxury, and those who can’t afford the exorbitant prices slowly suffocate. Massive vending machines dispense bottles of compressed oxygen as endless lines of emaciated citizens wait for their meager rations.
Frost observes a mother and her child in the crowd. The woman clutches a bottle tightly while her child coughs violently. Her pleading eyes turn toward a heavily armed guard overseeing the distribution. But he pushes her aside with a rough gesture.
“Please…” she whispers. “Just one more bottle…”
“No credits, no air!” the guard growls. “Move along, or I’ll throw you out myself.”
Frost clenches his fists but remains silent. He knows intervening now would be futile. Instead, he decides to follow the mother to understand how these people survive in such a hellish place.
Insect Cuisine
She leads him to a dark, stifling district where overflowing sewers and scavenging children dominate the scene. Under a bridge, Frost spots an improvised market: cages filled with insects buzz with a relentless hum. Vendors offer "insect steaks" made from ground-up locusts, larva soups, and protein bars crafted from cockroaches.
One vendor calls out to the crowd with forced enthusiasm:
“Step right up! Our locusts are protein-packed and perfect for your kids! And for a touch of luxury, we’ve got grilled tarantulas!”
Frost watches as the mother trades her empty oxygen bottle for a small bag of dried locusts. She avoids his gaze, ashamed. But Frost doesn’t judge her. He understands that in this world, there are no real choices.
Red Water
In this chaos, Frost stumbles upon an even darker revelation. He observes a group of men hauling barrels toward a makeshift factory. Curious, he follows them discreetly and uncovers a grim truth: potable water has been gone for decades. To survive, humans have learned to distill animal blood into a water substitute. This "red water" is then used to irrigate genetically modified plants, which, in turn, feed the insect farms.
Inside the factory, Frost watches workers pump blood from suspended carcasses, machines extracting every last drop. The stench is unbearable, and the sight of this macabre cycle churns his stomach. But what haunts him most are the workers’ expressions: empty faces devoid of hope, as if they had long accepted their fate.
A World on the Brink
As Frost delves deeper into this urban jungle, he realizes that this world isn’t just overcrowded—it’s exhausted. Every aspect of daily life is a struggle for essential resources, with no hope or dreams of a better future. The survivors live purely on instinct, without purpose or aspiration.
From the top of an abandoned tower, Frost gazes upon the city-planet in all its horror. Elevated highways hum with activity, machines rumble incessantly, and the sky is choked by artificial clouds. He knows he cannot fix this world. But perhaps, he can find a way to free some of its people.
A Spark of Hope
As he prepares to leave this infernal place, Frost encounters a little girl who hands him a strange object: an artificial flower crafted from mechanical debris. Her eyes shine with a spark of something Frost hasn’t seen in others.
“Why are you giving me this?” he asks.
“Because you’re different,” she whispers. “Maybe you can help us.”
Frost clenches the flower in his hand, determined not to give up. This world is in ruins, but perhaps there’s a sliver of a chance to reignite hope. With that thought, he steps into the shadows, ready to face whatever awaits him beyond the next portal.
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